Samedi 23 Novembre 2024

Septembre 2018

Le GBIF.org a dépassé le milliard d’enregistrements d’occurrences d’espèces le 4 juillet 2018, grâce à une série de données provenant de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel, incluant cette observation d’une anémone à collerette (Metridium dianthus) près de Saint-Pierre et Miquelon, archipel français dans l’Atlantique Nord-Ouest. L’enregistrement de cet animal invertébré marin est l’un des 150 097 récoltés par BioObs (Base pour l’inventaire des observations subaquatiques), un outil scientifique citoyen qui permet aux plongeurs d’en apprendre davantage sur l’environnement marin tout en contribuant à un inventaire national des espèces sous-marines.

Cette étape symbolise une réalisation collective majeure, rendue possible grâce au travail du réseau GBIF, un partenariat diversifié de plus de 1.200 organisations publiques et privées du monde entier issues de 123 pays.

Protéger la biodiversité

André Johnson, Le ministre de l’Environnement, André Johnson, a marqué vendredi la Journée mondiale de la biodiversité lors d’une intervention au cours de laquelle il a rappelé la détermination du gouvernement à protéger l’environnement

Le Togo a donné la preuve de son engagement aux côtés de la communauté internationale à inverser la tendance de la diversité biologique et à en assurer une gestion durable, a-t-il expliqué.

Mais en dépit des efforts menés, cette richesse naturelle est menacée par les prédateurs et par l’absence de civisme d’un certain nombre d’habitants dont les comportements compromettent à terme une nature généreuse.

André Johnson, a appelé la population à préserver la la biodiversité, gage de tout développement humain durable.

Voici le message d’André Johnson 

 Cher citoyens

Le Togo à l’instar de la communauté internationale célèbre le 22 mai 2015, la journée internationale  de la diversité biologique, une journée dont l’objectif est de sensibiliser et de mieux faire connaitre les questions relatives à la biodiversité afin d’attirer notre attention sur l’importance d’agir de toute urgence pour ralentir, faire cesser et inverser la tendance de la dégradation actuelle de notre biodiversité ?

Cette année le thème retenu par la communauté internationale est « Biodiversité au service du développement durable »

La célébration de cette journée aux côtés de toutes les nations ayant ratifié la convention, témoigne l’engagement de notre pays aux idéaux de la convention sur la diversité biologique.

Au regard des nombreux efforts que consent le gouvernement togolais dans le domaine de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité, notre pays ne peut rester en marge de ct évènement dont l’importance n’est plus à démontrer. C’est pourquoi à la ville du démarrage des manifestations prévues pour célébrer l’évènement au Togo, il me plait de vous rappeler l’importance de la biodiversité et les raisons qui ont conduit la communauté internationale a adopté une convention sur la diversité biologique.

En effet, partout dans le monde, les ressources biologiques  (gènes et espèces) et les grands ensembles naturels qu’elles constituent (écosystèmes terrestres, aquatiques, entre autres), restent le principal support de tous les systèmes de vi et de production et conditionnent le niveau de vie de la quasi-totalité des populations sur la terre. Dans chaque écosystème, les organismes font partie d’un ensemble interagissant non seulement avec les autres organismes mais aussi avec l’ai, l’eau et l sol qui les entourent.

Tout cela constitue la toile de vie dont nous faisons partie intégrante et dépendons si intimement.

Mesdames et messieurs,

Malheureusement, la biodiversité est de plus en plus menacée par la surexploitation, la dégradation des habitats, de même que la pollution, l’introduction des espèces envahissantes et les changements climatiques. Consciente que sa conservation est une condition préalable au développement humain durable et constitue donc l’un des plus grands défis de notre époque, la conférence des nations unies sur l’environnement et l développement tenue à Rio d Janeiro en juin 1992 a adopté la convention sur la diversité biologique (CDB) dans le souci de concilier le développement économique mondial et la protection d l’environnement à travers trois piliers :

-         La conservation de la diversité biologique

-         L’utilisation durable des composantes de la biodiversité

-         Le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation commerciale t autre, des ressources génétiques.

Notre pays, fait partie des nations qui ont approuvé très tôt les idéaux de cette convention qu’il a signé le 16 juin 1992 et ratifiée le 04 octobre offrant ainsi un nouveau cadre pour la conservation et la gestion des ressources biologiques.

Mesdames et messieurs ; notre pays dispose d’importantes potentialités en matières de diversité biologique comportant les différents écosystèmes, la diversité spécifique et la diversité génétique de la faune et de la flore. Cette diversité biologique renferme en plus des biotopes, la diversité végétale et animale dont le recensement à ce jour est estimé à 3428 espèces végétales environ 3855 espèces de la faune au Togo.

Toutefois, malgré son importance, cette diversité biologique subit de sérieuses menaces d’origine aussi bien anthropique que naturelle. Face à cette situation, le gouvernement togolais a fournit d’importante effort en vue de protéger cette diversité si riche et si variée.

C’est ainsi que notre pays le Togo a procédé en 2003, à l’élaboration de sa Stratégie et Plan d’Action National de conservation de la diversité biologique (SPANB) qu’il a relevé en février 2014 conformément aux objectifs d’Aichi.

Ce faisant, le Togo a ainsi donné la preuve de son engagement aux côtés de la communauté internationale à inverser la tendance de la diversité biologique et en assurer une gestion durable.

Les objectifs poursuivis par cette stratégie et son plan d’action national 2011-2020 visent à produire un engagement plus important des divers acteurs. Elle fixe pour ambition commune de préserver et restaurer, renforcer et valoriser la biodiversité en assurer l’usage et équitable. Pour gagner ce pari, l’implication de tous les acteurs de tous les secteurs d’activité se révèle comme incontournable.

C’est pourquoi j’invite les ONG, les associations de développement, les institutions publics et privés, les partenaires techniques et financiers, les chercheurs des universités, les ménages, les scolaires et étudiants à marquer cette journée du 22 mai 2015 par des manifestations liées à l’information et à la sensibilisation du public ou à poser des actes favorables à la préservation de la diversité biologique ?

J’exprime toute ma gratitude à la coopération allemande et aux autres partenaires pour leur appui multiforme en vue de relever les défis qui se posent à nos Etats dans la conservation de leurs ressources naturelles.

J‘invite donc les jeunes, le grand public à prendre un engagement fort en faveur de la préservation de la biodiversité, gage de tout développement humain durable.

Chers concitoyens,

Passer de la parole à l’acte ! Tel est le défi personnel que chacun doit relever. Pour y parvenir, la communication sur la biodiversité au service du développement durable demeure le moyen le plus efficace.

 

La biodiversité naturelle togolaise est sérieusement menacée au Togo. Des milliers d’hectares d’essences naturelles disparaissent chaque année, contre à peine un millier d’hectares de tecks et autres bois commerciaux.

Selon les statistiques, la principale source d’énergie au Togo est la biomasse (71%), suivie des produits pétroliers (26%) et de l’électricité (3%).  Ces statistiques sont illustratives de la pression humaine sur les produits ligneux dans notre pays. Par ailleurs, les chiffres officiels indiquent que 18.000 hectares de forêts sont déboisés au Togo, contre à peine 1000 hectares reboisés. Et les 1000 hectares reboisés le sont presque exclusivement en teck et autres bois destinés à des fins commerciales.

A cette allure, on risque de n’avoir bientôt pour tout bois dans nos forêts que des tecks et autres essences commerciales. Plusieurs espèces animales et végétales qui interagissent entre elles sont ainsi menacées de disparition.

Si la disparition de la biodiversité inquiète, c’est parce qu’elle joue des rôles importants dans le quotidien de l’homme. Elle « sert de pharmacie aux communautés locales et à des besoins industriels, offre moins de possibilités à la recherche qui, à défaut, devient vulnérable face aux menaces des maladies qu’on peut qualifier de nouvelle génération », rappelle Patrick Adessou, écologiste, président des Jeunes Verts d’Afrique.

En dehors du reboisement excessif, qui menace la biodiversité nationale, il faut ajouter les effets ravageurs des feux de brousse, de l’agriculture avec l’utilisation des produits chimiques.

« Toutes ces disparitions ont une conséquence lourde car les espèces végétales généralement considérées comme des puits de carbone à cause de leur pouvoir de séquestration, sont en nombre réduit. L’absence des végétaux facilite l’érosion rapide des sols et réduit leur capacité de production. Aussi faut-il évoquer le dérèglement des systèmes pluviaux qui en partie, est lié à l’absence de plus en plus notée du couvert végétal. Economiquement, la situation rend le coût de la vie de plus en plus cher car les prix des planches sont de plus en plus élevés à cause de leur rareté», explique M. Adessou.

Le Jeune Vert d’Afrique invite à plus d’attention à  la thématique. « La biodiversité qui se veut la toile de vie se doit d’être de mieux en mieux aménagée non par des espèces exotiques comme on le constate de plus en plus au Togo, mais par des espèces locales adaptées à notre climat et à nos réalités culturelles », dit-il.

Source : [26/02/2013]    Maxime DOMEGNI,  L’Alternative

 

Le projet de réhabilitation des aires protégées (AP), financé par le PNUD, la FAO, l’UEMOA et le gouvernement, a été suspendu provisoirement après des violences survenues vendredi et samedi dans la ville de Mango (592km de Lomé) qui ont fait 5 morts.

Le chef de l’Etat a pris cette décision lors d’une réunion de crise. Les autorités vont attendre les conclusions de l’enquête judiciaire diligentée après les incidents et entamer des discussions avec les résidants sur la nécessaire protection de la nature.

Le projet est réalisé dans plusieurs localités de la région septentrionale et couvre une superficie de plus 179.000 hectares. Mais les habitants des 38 villages concernés estiment que la protection de la faune les privera de leurs activités agricoles et qu’ils risquent l’expulsion.

Dans la réserve de faune Oti-Mandouri et le Parc national de la Kéran adjacent, les limites des AP ne sont pas respectées et les communautés locales les ont envahies pour cultiver, faire paître du bétail et installer des villages, détruisant les habitats avec une exploitation non durable. 

Les conflits entre la faune, les paysans et les éleveurs s’aggravent, exacerbés par la pression supplémentaire qu’exercent les populations transhumantes et leur bétail, ainsi que les changements climatiques. 

La faune autrefois abondante de ces deux AP, dont le regroupement forme le complexe Oti-Kéran-Mandouri (OKM) a en grande partie disparu.

Cette situation menace la biodiversité de l’écosystème régional, car ces sites font partie de corridors traditionnels de migration des éléphants et autres grands mammifères. 

Il s’est avéré important de renverser les tendances en rétablissant une aire protégée tout en aidant les communautés riveraines à lancer des activités de gestion des ressources naturelles et de nouvelles activités génératrices de revenus durables.

 

Les acteurs de la gestion et de l’utilisation de la biodiversité sont réunis depuis ce mercredi en séance de travail, afin de se pencher sur la question d’accès et de partage équitable des ressources qui découlent de leurs utilisations, a constaté l’Agence Afreepress.   

Cette 10e réunion des parties signataires de la convention d’Octobre 2010 sur la biodiversité, permettra aux participants d’échanger sur les mécanismes à mettre en œuvre pour mieux gérer de façon durable et équitable les ressources naturelles.

« Les pays en voie de développement disposent de beaucoup de richesse en biodiversité, mais les populations ne bénéficient pas de manière équitable des avantages de ces ressources », a confié Essowè Médjéli, le directeur de cabinet du ministère de l’environnement.

Cette rencontre va donc permettre de renforcer les actions pour la conservation de la faune et de la biodiversité, et permettre l’accès, l’utilisation et le partage équitable des revenus issus de la gestion des ressources naturelles, a ajouté Okoumassou Kotchikpa, directeur de la faune et de la chasse par intérim.

 « L’accès aux ressources de gestion de la biodiversité peut permettre de lutter contre la pauvreté », a ajouté le directeur de cabinet du ministre de l’environnement, qui n’a pas omis de saluer les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre des dispositions de cette convention.

Au sortir de cette séance, les participants seront à même de connaître et d’appliquer l’article 15 de la convention sur la biodiversité, relatives à l’accès aux ressources génétiques naturelles.

Gaël N.

La quinzième (15è) édition de la Semaine de la Biodiversité Culturelle (SBC) a démarré ce mardi 04 septembre 2018 à Kpélé-Tsiko (120 km au nord de Lomé). Une initiative de l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) avec l’assistance de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA).

 

Agroécologie, outil d’adaptation aux changements climatiques », cette édition enregistre la participation entre autres des représentants d’organisations de jeunes, d’ONG, d’Organisations de la Société Civile des Institutions.

Aussi seront-ils formés sur les enjeux et défis de l’agroécologie, la vulgarisation des énergies renouvelables (marketing et production des Foyers Améliorés à bois, Kits solaires).

Est prévu également à cette rencontre un atelier de formation des journalistes sur l’Agroécologie, le lancement d’un guide (sur l’Agroécologie) conçu par l’ONG JVE de même qu’une Assemblée générale extraordinaire.

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